Adopter un chien, c’est s’engager à passer du temps à l’éduquer. L’une des premières choses à faire est de lui apprendre la propreté. Cela peut prendre du temps et vous n’éviterez pas les petits accidents ! Mais grâce à ces conseils, vous serez prêts à aider votre nouvel ami dans son apprentissage.
Sommaire
1. Initiez votre chiot à la propreté dès son arrivée
Commencer cet apprentissage le plus tôt possible ne peut qu’être bénéfique pour tout le monde (et surtout pour votre intérieur). Un chiot est capable d’être propre à partir de 2 mois. Cependant, il faut d’ores et déjà qu’il apprenne à se retenir ! De plus, il a besoin de se soulager toutes les deux heures.
Surveillez votre chiot afin de repérer les endroits où il se soulage à l’intérieur. Recouvrez ces zones de papier journal par exemple. Cela permet de protéger votre sol lorsque vous êtes dans l’incapacité de sortir votre compagnon.
Ne félicitez votre chiot que lorsqu’il effectue sa commission dehors, pour ne pas qu’il soit confus. N’hésitez pas à le récompenser, à le caresser et à adopter une attitude positive et exagérée !
2. L’importance d’un rythme
Un chiot, surtout s’il ne sait pas encore être propre, ne doit pas manger tout au long de la journée. Trois fois par jour (au début), donnez-lui sa portion de nourriture toujours aux mêmes heures. Emmenez-le ensuite dehors pour qu’il fasse ses besoins (la digestion est très rapide chez les bébés).
Faites-le se soulager toujours au même endroit, pour qu’il comprenne que c’est dehors que tout doit se passer.
Privilégiez une nourriture de qualité, adaptée à son âge. En effet, une mauvaise alimentation génère des troubles digestifs importants. Lorsque vous changez de croquettes, faites-le de manière progressive en mélangeant les anciennes avec les nouvelles. Vous augmenterez la quantité des nouvelles au fur et à mesure.
3. Des petits espaces et une limitation de l’eau pour la nuit
Cela va apprendre au chiot à se retenir. En effet, s’il se trouve dans une petite pièce ou une cage de transport, les zones où il peut se soulager sont limitées. De même, il ne voudra pas forcément salir l’endroit où il dort.
De plus, ne laissez pas votre chiot boire pendant toute la nuit. Enlevez-lui sa gamelle lorsque vous allez vous coucher (pas avant 20 heures) et redonnez-la lui quand vous vous levez. Ainsi, sa vessie ne sera pas trop remplie et il n’aura pas besoin de se retenir durant toute la nuit.
4. Les gestes à adopter lorsque vous le prenez sur le fait
Vous devez gronder votre chiot immédiatement lorsque vous le voyez se soulager à l’intérieur, ou s’il s’apprête à le faire. Cela ne sert à rien d’intervenir après, car il ne comprendrait pas pourquoi vous le grondez. Soyez ferme, sans être violent, pour lui faire assimiler que ce qu’il a fait n’est pas bien. Puis montrez-lui à nouveau où il est censé faire ses besoins à l’extérieur.
Il est également important de ne pas nettoyer les déjections de votre chiot devant lui ! En effet, si vous vous accroupissez devant ses saletés, il pourrait penser que c’est pour jouer avec, ce qui le poussera à recommencer.
5. Utilisez les bon produits pour le nettoyage
L’eau de Javel et les produits ménagers à base de vinaigre sont à proscrire. C’est parce qu’ils contiennent de l’ammoniaque, tout comme le pipi de votre chiot. Il recommencera donc à faire ses besoins au même endroit si l’odeur d’ammoniaque persiste.
Utilisez plutôt du vinaigre blanc ou du bicarbonate de soude, qui sont neutres et très efficaces contre les taches et les mauvaises odeurs.
Vous pouvez également créer un répulsif naturel dont l’odeur repoussera votre chien. Pulvérisez par exemple de l’eau mélangée à des écorces ou à des huiles essentielles d’agrumes. L’huile essentielle de lavande est aussi très efficace avec de l’eau tiède. Votre chien, n’aimant pas l’odeur, préfèrera aller faire ses besoins à l’extérieur de la maison.
[expand title= »Références »]
COURTIN-DONAS, Ségolène. L’arrivée du chiot à domicile. Actualités Pharmaceutiques, 2010, vol. 49, no 494, p. 39-41.
SEPART, Audrey. Importance de la communication entre les vétérinaires et les propriétaires de chiots pour la transmission d’informations lors des consultations de primo-vaccination. 2015. Thèse de doctorat. [/expand]