L’éternuement chez le chien se caractérise par un réflexe d’expulsion d’air par le nez et la bouche lorsque la muqueuse nasale est irritée. Ce symptôme peut avoir des origines diverses et variées mais ne doit pas être confondu avec le reverse sneezing qui est un symptôme aussi courant, mais différent. En effet, le reverse sneezing se produit lorsque le chien allonge son cou et inspire fort par le nez, tout en gardant la bouche fermée. Ce comportement témoigne d’une irritation du nez et du pharynx.
Qu’il s’agisse des éternuements ou du reverse sneezing, la gravité dépend de la fréquence du symptôme. Tout comme vous, votre chien peut éternuer brièvement à cause d’une poussière ou d’un rhume ! Mais parfois, ce symptôme peut alerter d’un problème plus grave… Découvrez les raisons qui poussent votre chien à éternuer !
Sommaire
1. Quelque chose lui chatouille la narine
Souvent, le chien éternue parce qu’un corps étranger est entré par ses narines (brin d’herbe, poussière, grain de sable…). Dans ce cas, l’éternuement est bref et anodin. Il sert simplement à expulser l’élément gênant des voies respiratoires.
Néanmoins, si votre chien s’agite dans une crise d’éternuements, un élément plus important le gêne peut-être lorsqu’il respire. Dans ce cas, il est important de prendre rapidement contact avec votre vétérinaire pour éviter tout risque d’infection ou d’étouffement.
2. Il a attrapé un rhume
Le rhume est une maladie plus dangereuse chez l’animal que chez l’Homme. En effet, elle peut très vite se transformer en bronchite ou en pneumonie. C’est pourquoi il faut être très vigilant à ce que la maladie ne s’aggrave pas. Pour cela, soyez attentif au comportement de votre compagnon : cherche t-il à s’isoler ? S’hydrate t-il ? Mange t-il correctement ?
En cas de rhume, il est important de garder votre chien au chaud, et d’éviter tout contact avec un autre animal à cause du risque de transmission. Mais aussi car les animaux transportent des germes qui pourraient être fatals à votre animal. En effet, ses défenses immunitaires sont déjà très affaiblies.
Par ailleurs, votre chien se sent mal, il est alors important d’être doux avec lui et de le réconforter…
3. De l’air irrite ses muqueuses
Il arrive que certains chiens éternuent lorsque l’air est trop froid ou qu’il est chargé de particules irritantes, telles que de la fumée ou de la pollution par exemple. La mauvaise qualité de l’air crée une irritation des muqueuses nasales. Il faut alors protéger votre compagnon de ce désagrément afin que l’irritation ne prenne pas d’ampleur.
4. Il est allergique
L’allergie est une réaction anormale du système immunitaire contre un/des élément(s) étranger(s) à l’organisme (nommé alors comme allergène). Généralement, l’allergie respiratoire se traduit pas des éternuements accompagnés d’écoulements du nez et d’écoulement oculaires.
Tout comme nous, certains chiens sont allergiques au pollen, à la poussière, à des parfums (les parfums de synthèse sont des produits particulièrement allergènes)… Selon l’importance de l’allergie, des traitements peuvent soulager votre ami.
5. Il vous manifeste sa joie !
N’avez-vous jamais remarqué cet état d’euphorie plein d’éternuements lorsque votre compagnon vous retrouve après quelques heures d’absence ? Car en effet, l’éternuement chez le chien peut aussi être un message corporel pour exprimer sa joie.
Ces éternuements d’excitation sont alors brefs et répétés. Contrairement à éternuement lié à une maladie, l’expulsion nasale est composée principalement d’air. Il y a donc peu de liquide et celui-ci semble « propre ».
6. C’est le symptôme d’une maladie plus grave…
Certaines maladies (telles qu’une tumeur nasale, la maladie de Carré, la toux du chenil, etc) peuvent avoir pour symptôme l’éternuement. Cependant, les éternuements sont généralement accompagnés d’autres symptômes physiques (douleurs, nez qui coule, démangeaisons…) ou comportementaux (perte d’appétit, besoin de s’isoler, besoin de dormir, gémissements…).
[expand title= »Références »]
CANONNE-GUIBERT, Morgane. Affections respiratoires supérieures-1re partie: présentation clinique et hypothèses diagnostiques. Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline, 2022, vol. 19, no 81, p. 9-16.
CHAPELLE, Noémie, et al. Le bilan sur la rhinite lymphoplasmocytaire du chien. 2021. [/expand]