Si vous aimez les chiens ET l’art, alors vous êtes sur la bonne page ! On vous a regroupé les 15 sculptures et peintures de chien les plus célèbres au monde. Romantisme, réalisme, impressionnisme, cubisme, pop art, street art… Les toutous ont inspiré des artistes en tout genre. Le chien à travers l’art : c’est parti !
Sommaire
1. Paul Gauguin : Arearea / le chien rouge
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Gauguin est un peintre postimpressionniste du 19ème siècle. C’est l’un des principaux précurseurs de l’art moderne. Aventurier de nature, il a beaucoup voyagé au cours de sa vie. Ses séjours en Polynésie lui ont permis de peindre de nombreux tableaux de paysages exotiques hauts en couleurs. Arearea est l’un des plus célèbres. Après des années passées au Louvre, la toile orne aujourd’hui les murs du musée d’Orsay.
Au premier plan, on peut voir un chien rouge et deux femmes jouant de la flûte : une scène d’insouciance au milieu d’une nature luxuriante. À l’arrière-plan, par-delà des pelouses aux couleurs surnaturelles, on discerne d’autres femmes effectuant un rite sacré. L’ensemble nous plonge au cœur d’un univers d’enchantement mêlant rêve et réalité, la marque de fabrique de Gauguin.
2. Edward Hopper : soirée à cap Cod
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Hopper est l’un des piliers de la peinture réaliste américaine. Son sujet de prédilection : les scènes de la vie quotidienne des classes moyennes. La figure centrale de ce tableau est un chien. Il se tient au milieu d’une pelouse sèche. Une forêt sombre s’étend à perte de vue et la nuit va bientôt tomber. L’ondulation de l’herbe et la fourrure de l’animal nous laissent deviner une légère brise. Quelque chose arrive. Mais quoi ?
Immobile, les oreilles dressées, le chien fixe un élément que nous ne pouvons pas voir. Son état d’alerte semble indiquer un danger imminent. Ou serait-ce simplement un engoulevent, un oiseau nocturne de la région ? À l’arrière-plan, on observe un couple froid : la femme est perdue dans ses pensées et l’homme est indifférent. C’est l’éternelle incommunicabilité typique des œuvres de Hopper. L’ensemble nous dresse une scène énigmatique et mélancolique.
3. Berthe Morisot : Laërte le lévrier
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Il s’agit d’une impressionniste française du 19ème siècle. C’est l’une des rares femmes peintres de l’époque. Elle faisait partie du groupe d’Édouard Manet (son beau-frère), Renoir, Monet, Sisley, Cézanne, Degas et Pissarro. Dans cette toile, elle a peint Laërte, le chien de sa fille. On peut noter le style très esquissé de Berthe Morisot qui donne une certaine vivacité à l’animal, ainsi que les zones non peintes qui témoignent du caractère moderne et libre de l’artiste.
4. Édouard Manet : Tama, le chien Japonais
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Manet est l’un des pères de l’impressionnisme. De nombreux peintres de ce mouvement ont été influencés par l’art japonais. En 1868, quand la politique d’isolement du Japon a pris fin, les impressionnistes occidentaux ont découvert avec émerveillement l’art et la culture de l’empire du Soleil-Levant. Cela s’est vite reflété dans leurs toiles. C’est ce qu’on appelle « le japonisme ». Et Manet n’y a pas échappé. Ce tableau représente un épagneul japonais qui se tient devant une poupée nippone. L’animal s’appelle « Tama », ce qui veut dire « bijou » en japonais.
5. Andy Warhol : portrait de Maurice
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Warhol, le pape du pop art ! Nous avons écrit un article plus détaillé sur le sujet. Il s’avère que cet artiste adorait les chiens et en a fait diverses œuvres.
6. Banksy
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Si vous aimez le street art, vous n’avez pas pu passer à coté de Banksy, son grand leader ! Ses œuvres ponctuent les rues du monde entier. Ce sont souvent des satires artistiques pour faire réfléchir le public sur des problèmes politiques ou sociaux. Une pointe de poésie dans un monde de brutes. Il dessine des pixels de censure sur le visage des prêtres, des fenêtres sur le mur de séparation israélien, des petites filles qui tentent de recouvrir des croix gammées en peignant des fleurs roses dessus…
Le graffiti qui nous intéresse aujourd’hui montre un homme en costume avec une scie cachée derrière le dos. Il tend à un chien l’os de sa patte qu’il vient de lui couper. Selon les dires, il s’agirait d’une critique du capitalisme : l’homme serait un patron d’entreprise, le chien un salarié et l’os son salaire. Mais comme on dit : chacun voit ce qu’il veut dans les œuvres de Banksy.
7. Picasso et Lump le petit Teckel
"Dog" is an abstract sketch by Pablo Picasso und depicts his dachshund "Lump", which is considered the most important animal model in art history. Lump lived with Picasso for six years and featured in several of his works.#DailyDoseofArt #20thcentury#NationalPetDay pic.twitter.com/k5K2cqYsGO
— Lady Aviendha (@KunstundSterne) April 11, 2019
Picasso, l’empereur du cubisme, a eu un véritable coup de foudre pour une petite boule de poils. Un article précédent raconte leur histoire d’amour. On retrouve ce toutou dans plusieurs de ses croquis et de ses peintures qui ont fait le tour du monde.
8. David Hockney : peintures de chien
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Hockney est un artiste contemporain, une figure du pop art des années 60 et l’un des peintres britanniques les plus influents du 20ème siècle. Il a passé une grande partie de sa vie aux États-Unis. Cela se reflète dans son œuvre qui a longtemps dépeint un rêve américain désinhibé : piscines d’un bleu flamboyant, soleil californien, palmiers, superbes maisons, personnages jeunes, sensuels et athlétiques… Mais ses origines ont tout de même refait surface dans les années 2000 quand il s’est mis à peindre des paysages verdoyants de la campagne anglaise.
L’artiste s’est également intéressé aux toutous. Si Picasso a eu sa période bleue et Goya sa période noire, Hockney, quant à lui, a eu sa période « chien » ! Ses « dog days » comme disent nos voisins anglo-saxons ! Il a fait une sorte de fixation sur ses deux Teckels dont il a peint près d’une quarantaine de tableaux très similaires en 2 ans. Mais comme on dit : quand on aime, on ne compte pas. Le peintre a d’ailleurs déclaré : « Je ne m’excuse pas à ce sujet… Ces deux chères petites créatures sont mes amies ». Et il a bien raison !
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9. Edvard Munch : tête de chien
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On passe au style angoissant avec le maître en la matière : Edvard Munch. C’est un peintre expressionniste norvégien célèbre dans le monde entier pour son tableau « Le Cri » qu’on a tous vu dans nos cauchemars. Comme vous pouvez le voir dans ses œuvres, ça n’était pas un petit rigolo. Divers coups durs de la vie lui sont tombés dessus et il a longtemps souffert de dépression.
10. Keith Haring : les chiens qui dansent
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Dans la famille « pop art », on peut également citer Keith Haring, un ami d’Andy Warhol. Il a commencé sa carrière en peignant dans le métro, puis il a gravi les échelons petit à petit jusqu’à produire ces oeuvres aujourd’hui iconiques. Les chiens apparaissent souvent dans son travail. Ils y aboient ou dansent comme dans cette toile. Parfois on peut les voir jouer avec des petits humains – ou les écraser. Ces animaux seraient en fait une référence à des divinités égyptiennes.
11. Franz Marc : chien couché dans la neige
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Franz Marc était un expressionniste allemand. Il peignait surtout des animaux aux couleurs vives et joyeuses, avec une approche frisant parfois le cubisme. Pour lui, ces créatures symbolisaient la bonté, l’innocence, la pureté et la perfection, par opposition à l’homme débordant de défauts, enclin au matérialisme et rongé par la corruption. Marc voyait les animaux comme des créatures idylliques, vivant en harmonie avec la nature, et bien souvent victimes de l’inconséquence humaine.
Il faut rappeler que cet artiste a vécu durant la période d’avant-guerre (il est mort pendant la Première Guerre mondiale), ce qui a probablement participé à noircir sa vision de l’homme. Il excluait donc les êtres humains de ses peintures et tentait de représenter le monde à travers les yeux des animaux. Dans ce tableau, on peut voir son chien Russi.
12. Frida Kahlo : chien Itzcuintli et moi / autoportrait
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Frida était une peintre mexicaine du 20ème siècle. Elle a eu une vie très difficile. Tout d’abord limitée par une maladie (la poliomyélite), puis victime d’un grave accident de bus qui l’a rendue infirme, elle a passé le plus clair de sa vie à souffrir de douleurs physiques et mentales qui en découlent. Et cela se reflète dans ses toiles qui sont remplies de symboles de ses blessures (paysages fracturés, colonne en pierre brisée…). La peinture a été salvatrice pour Frida. Elle lui a donné un moyen de s’exprimer et le courage de continuer.
Mais l’art n’est pas la seule chose qui l’a beaucoup aidée. C’était aussi une grande amie des animaux. Elle en avait rempli sa maison et on les retrouve souvent dans ses œuvres. Dans ces 2 tableaux, on peut voir son chien de race Itzcuintli nommé « señor Xolotl ». C’est le nom d’un dieu aztèque qui aurait offert cette race très ancienne à l’humanité afin de la guider dans le monde des morts. À droite, un ruban unit le chien, Frida, un singe et une idole précolombienne. C’est une allusion à son héritage mésoaméricain dont elle était très fière et ses croyances religieuses indigènes qui dépeignent des interconnexions entre les hommes et le monde naturel.
13. Francisco de Goya : le chien à moitié englouti
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Goya était un grand peintre romantique espagnol. Ce tableau se trouve au musée du Prado. Il représente un chien en train de s’enfoncer petit à petit et inéluctablement dans une gigantesque masse de sable sombre. Il est seul, piégé et condamné à mourir. Ce chien apparaît minuscule et perdu dans l’immensité de l’image. Les critiques pensent qu’il symboliserait la triste condition humaine, l’impuissance de l’homme qui est voué à sombrer et sa lutte futile contre des forces plus puissantes que lui. Cette œuvre a été faite durant la période noire de Goya, dans les années 1820, au cours de laquelle il s’isolait chez lui, rongé par l’anxiété et peignait des toiles profondément obscures.
14. Cassius Marcellus Coolidge : un ami dans le besoin
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C’est un peintre américain devenu célèbre dans son pays natal grâce à ses peintures de chien anthropomorphiques, dont celle-ci où on peut les voir jouer au poker. Elle a beaucoup marqué la culture pop US en apparaissant dans des films, des séries, des pièces de théâtre, des clips musicaux…
15. Jeff Koons
Où admirer les œuvres les plus folles de Jeff Koons ? https://t.co/kVAI1VoLcT pic.twitter.com/UsTlRt9NX6
— Vogue France (@VogueFrance) January 22, 2020
Koons est un artiste contemporain assez connu, mais très controversé. Ses œuvres ont été exposées à Versailles et au centre Pompidou de Paris. Sa collection « célébration » est censée toucher le public en évoquant toutes les fêtes qui ponctuent l’année, l’enfance, la couleur et la simplicité. On y retrouve des statues géantes de ballons en forme de chien, d’œufs de Pâques, de cœurs de Saint-Valentin, de diamants… Leur surface réfléchissante invite le spectateur à faire partie de l’œuvre sur laquelle son reflet se dessine.
Les vrais ballons de chien sont légers et fragiles, toutefois ces statues sont massives (1 tonne), solides et presque indestructibles. C’est une manière d’immortaliser ces moments de joie. De plus, les objets gonflés évoquent l’inspiration (symbole de vie, de positivité) sans aucune expiration (symbole de mort, le dernier souffle). Il s’agirait donc d’une sorte d’optimisme éternel. En 2005, la statue de chien a battu le record de l’époque de l’œuvre la plus chère jamais vendue par un artiste vivant (58,4M$). Koons a aussi fait d’autres œuvres canines connues comme Puppy, la statue géante d’un Westie recouvert de fleurs vivantes.
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